


Hassoumi Massaoudou rappelle que « la situation humanitaire dans la région du bassin du lac Tchad est alarmante et nécessite le concours de tous et de tout un chacun. Nous devons admettre que nos interventions sont très en deçà de la réalité des besoins et des attentes légitimes placées en nous par les millions de populations qui vivent dans des zones de cette région exposée quotidiennement aux effets cumulés de l’insécurité et des changements climatiques. Agissons vite et agissons efficacement ».
Renforcer la résilience
Pour le gouverneur de la région de Diffa, située dans le sud du Niger aux abords de la région du lac Tchad, il faut travailler d’urgence en vue du renforcement de la résilience des populations. Leurs besoins, ajoute Ismaël Younouss, se résument aux questions de développement.


Ismaël Younouss estime que « l’urgence, c’est de permettre à toutes les populations qui veulent revenir, de retourner, de regagner leurs points d’attache est de mettre à leur disposition tout le soutien nécessaire afin de les stabiliser et essayer de réfléchir en terme stratégique, par rapport à des solutions durables, par rapport à des projets de développement durable ».
Energies renouvelables
L’un des facteurs aggravant la situation humanitaire dans cette zone est le changement climatique. L’Allemagne, co-organisateur de la conférence avec le royaume de Norvège et le Niger, plaide pour le développement des énergies renouvelables.
A en croire Katja Keul, vice-ministre fédérale des Affaires étrangères de l’Allemagne, « les changements climatiques sont une raison grave pour beaucoup de conflits et de crise dans le monde, surtout avec le lac Tchad qui a perdu de l’eau ces dernières années. Alors, il faut aussi aller à des conférences sur le climat pour décider comment on travaille ensemble pour générer d’autres énergies, les énergies renouvelables au lieu des énergies fossiles. Ça, c’est aussi un très grand défi ».
Les Etats riverains du lac Tchad et la communauté internationale se sont déjà réunis à Oslo en 2017, puis à Berlin en 2018, pour mobiliser des fonds afin de faire face à la crise. A Berlin, plus de 2,17 milliards de dollars avaient été promis en faveur de l’action humanitaire et la consolidation de la paix dans cette région.
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